Hanoï, circulation intense et étrangement fluide
Ce qui frappe le plus dès que vous posez vos tongs sur le bitume de Hanoï, c’est la densité de la circulation, avec principalement des motos sur lesquelles n’hésitent pas à se déplacer des familles entières de 4, voire 5 personnes !
Si ce n’était que cela ! Pas de feux rouges, pas de panneaux de circulation. Et pourtant : le flux des scooters se fait sans heurt et sans accident. Les piétons se frayent un chemin en entrant dans la circulation comme nos grand-mères entraient dans la danse.
À vous dire la vérité, nous nous y sommes risquées entre peur et fou rire, tant ce pas de danse entre les voitures, les motos et les piétons tenait du défis qu’il nous fallait relever. Notre examen de passage en main, nous nous sommes beaucoup amusées à sautiller d’un trottoir à l’autre.
Les touk touk
Le trajet du Lac de Hanoï à l’hôtel : jamais trajet aussi court ne nous aura paru aussi long ! Mais quel fou-rire ! Et puisque nous parlons d’hôtel, un petit coup de pousse au Tu Linh Legend Hotel que nous vous recommandons.
Des vendeurs de fruits délicats
Entre les roues des motos et celles, énormes, des gros 4 x 4 rutilants qui leur disputent un bout du pavé, et semblants venus de nulle part, nous attendent le long des trottoirs des vendeurs de toutes sortes.
Au milieu des fumées noires, notre coup de cœur est allé à cette femme venue d’un autre monde, portant sur son vélo de larges plats de figues de Barbarie d’un rose fuchsia éclatant ainsi que des Ramboutans (sortes de gros litchis).
La page de Hanoï de notre carnet
Sur 100 photos prises de l’ambiance dans laquelle nous avons baigné durant 2 journées, Laurence a réalisé cette page avec des feutres, de l’encre de Chine et de l’aquarelle. Nous avions ramassé quelques prospectus dans les agences de voyages et au musé de la prison de Hanoï. Et voilà !
Ba Na Hills
Des paysages surréalistes
La montée se fait par téléphérique. A priori, nous n’étions pas emballées de faire cette balade, tant les prospectus qui décrivaient Ba Na Hills nous rebutaient. Nous étions convaincues de nous retrouver à Disney land façon asiatique, le kitch, sans la classe. C’était se méprendre, car Ba Na Hills ce n’est pas que cela : c’est aussi une nature fabuleuse et un enchaînement de collines luxuriantes d’où émergent des nuages mouvants telle la vapeur d’une locomotive.
Un pont… improbable!
Nous arrivons en haut… Le pont de Ba Na Hills n’est pas le plus haut du monde comme le scandent les agences, dans le sens que ses piliers de sont pas les plus haits du monde. Ce pont est simplement celui qui se situe le plus haut sur la surface du globe… Petite embrouille mais qui vaut le trajet, car les matériaux et la technique avec lesquels sont fabriquées les mains sont justes géniaux d’ingéniosité et de beauté. Impossible de croire qu’elles n’ont pas des siècles derrière elles mais qu’elles ont été achevées en 2018 !
La porte du ciel
Ce n’est pas son nom, mais nous l’avons rebaptisée ainsi ! Nous avons choisi cette photo car elle nous a donné un sentiment de puissance et de bout du monde… et qu’elle ferait merveille au milieu de notre carnet de voyage.
Et derrière la porte du ciel, les escaliers qui plongent vers la vallée
Et voici ci-dessous un détour par le Walt Disney vietnamien. Pause de Marianne aux côtés de ce jeune homme aux cornes de buffl et au milieu des reproductions vraiment époustouflantes de vieux villages français : plus kitch que ça tu meurs !!

Hoï An

Promenade sous les lampions
Ils sont des milliers, suspendus au-dessus de nos têtes dans toute la zone entourant la vieille ville de Hoi An. C’est surtout le soir que l’effet est magnifique et qu’ils se reflètent dans la rivière Hoai.


Découverte de la vieille ville à pied ou à vélo
Parmi les nombreuses activités et découvertes à faire à Hoi An, patrimoine de l’Unesco, nous avons retenu le pont-pagode japonais, l’ancienne maison Tan Ky, la maison commune de la congrégation chinoise de Fujian et les balades en vélo en périphérie de la ville. La vérité c’est que nous nous y sommes tellement perdues que nous avons eu le temps d’apprécier les ruelles parmi les rizières et le long de la rivière !
Le carnet de voyage de Hoi An


Pour cette page du carnet de voyage de Hoi An, nous nous sommes servi du ticket d’entrée au musée, d’une étiquette de bière vietnamienne et d’un plan de la ville. On peut reconnaître les petites vendeuses de fruits en vas à droite et leur regard amusé qui se pose sur Marianne! Laurence a également utilisé les feutres de couleur pour la calligraphies.
Hué
La rivière des parfums
Nous avons parcouru les 30 min qui sépare la vieille ville de Hué et la ville moderne sur une embarcation typique colorée, le long de la rivière des parfums.
Dorures, peintures et bas reliefs des portes de temples de Hué
La pagode de La Dame céleste Thien Mu
La pagode est un des nombreux temples et tombeaux de la Cité impériale (très endommagés) des empereurs Nguyen.
Le monastère de la cité impériale
Nous sommes dans un centre bouddhiste important. Ici nous assistons à un repas des moines et des novices, un repas plein de concentration et de spiritualité.
La cité tombeau de l’empereur Tu Duc. (Je n’ai pas pu m’empêcher ce petit montage photo, vive photoshop !)
Notre page de carnet de voyage de Hué
Pour cette page, nous avons utilisé des collages et des photos. Nous y avons également dessiné une jolie frise qui intègre le nom de la ville de Hué en calligraphie et du texte qui parle de notre expérience.

Le marché de Bac Ha
Le carnet de voyage du marché de Bac Ha
Le village de Sa Pa
Je n’avais jamais vu de rizière
Impression de plonger dans le vert comme on plonge du haut d’un bateau. C’est dans la région de Sapa qu’on peut voir les rizières en terrasses les plus belles du monde. Nous nous en sommes mis pleins les mirettes, même si le mois d’août n’est pas la saison de la récolte du riz et que nous n’avons pas vu de paysans y travailler. Pour notre carnet de voyage, ces paysages étaient un must
Du riz et des buffles
Cela faisait 4 heures que nous redescendions vers le village de Sa Pa, les chaussures de marche plâtrés de boue, les genoux en feu, la pluie qui nous tombait dessus sans égard pour notre peau sensible. Les buffles s’y étaient mis aussi et nous avaient fait chavirer, au sens propre comme au figuré (j’en garde un souvenir cuisant au ménisque gauche !).
Enfants de la rizière
Quant au détour d’un îlot de bambous, alors que nous marchions au fond d’une tranchée étroite, soudain, sur la gauche, une petite fille ! Sage, sereine, son parapluie la protégeant du soleil entre deux éclaircies. Cette apparition nous parue divine au regard de nos pantalons, de rangers trempés et de nos cheveux délavés !
Au milieu de rizières, notre marche nous mènera au village de la tribu des Tay
En haut du village, nous prenons avec notre guide un chemin étroit et escarpé menant à une terrasse superbe. Nous y rencontrons des jeunes filles qui ont bien voulu poser pour Laurence en échange d’une photo avec nous… Voyez aussi la page carnet de voyage de SaPa dessinée par Laurence.
Composition de la page du carnet de voyage à Sa Pa

Incontournable Baie d’Halong
Sur le dos du dragon
Depuis que j’ai lu « La petite fille qui dansait au fond de la baie d’Halong » d’Annick Joffre, j’ai toujours rêvé de m’y rendre. Notre voyage au Vietnam a dépassé mes rêves puisque c’est sur un cruiser que nous avons dessiné les collines de la baie d’Halong, pains de sucre gigantesque sorties de l’eau, tel le dragon des légendes vietnamiennes.
Point de vue incroyable sur la baie d’Halong : c’est vraiment aussi beau que sur les photos !
Nin Binh : la baie d’Halong terrestre
Promenade en barque
Nous avons joué le jeu et nous sommes promené d’un site culturel et historique à l’autre le long de la rivière. Ici, ce sont les femmes qui pagaient et nous emmènent le long de la rivière du site naturel de Trang An. La « croisière » en barque dure 3 heures sans que l’on s’y ennuie une seule seconde.
Moment de partage avec la famille de l’hôte de notre guesthouse à Nin Binh
Notre carnet de voyage de Nin Binh
La page de notre séjour à Nin Binh est différentes des autres: nous avons choisi d’utiliser l’encre de chine et les dorures pour donner une petit air exotique à cette page de notre carnet de voyage. Quelques lettres et le nom de la ville de Nin Binh dorées sont du plus bel effet! Le pourtour vert rappelle l’incroyable végétation du pays.
